donjon de Bouillon Viéville

donjon de Bouillon Viéville

Donjon de Saint Germain sur Avre , abbaye du Breuil Benoît à Marclly....

 

Les routes touristiques en France Visiter nos régions /Haute-Normandie /Eure /Route de la Vallée d’Avre (27) https://www.routes-touristiques.com/      Les bons plans de routes touristiques en France 2017

Les routes touristiques en France La Route touristique de la Vallée d’Avre dans Eure

Cette route touristique longe la rivière Avre, autrefois frontière entre le Duché de Normandie et le Royaume de France. la vallée de l’Avre fut très tôt reconnue comme une limite du Duché de Normandie. Aujourd’hui, il marque la limite entre l’Eure et l’Eure-et-Loir.

Frontière historique entre la France et la Normandie, la vallée fut le théâtre de très nombreux affrontements. Formant une ligne de défense de la Normandie, il ne reste que des vestiges des forteresses de Verneuil-sur-Avre, de Tillières-sur-Avre et de Nonancourt. 

L’Avre est une rivière d’une longueur de 80 km, elle prend sa source dans l’Orne, dans les hauteurs du Perche et s’écoule langoureusement vers l’est pour rejoindre l’Eure juste en aval de Dreux.

Au regard des grandes vallées profondes du département de l’Eure, la vallée de l’Avre se distingue par un profil beaucoup plus doux et moins encaissé.

Jusqu’à Verneuil-sur-Avre, la vallée n’est même pas encore formée, l’emplacement de la rivière n’est signalé que par un léger pli dans la plaine. A l’aval, les contours de la vallée s’affirment un peu plus et deux petits coteaux accompagnent la plaine alluviale aux creux de laquelle coule la rivière.

Les villes et les villages s’implantent sur les pentes dominant légèrement le fond de vallée, tout en restant à l’abri des coteaux. Riche d’un patrimoine architectural et urbain, elle est aussi connue pour son captage à l’aval de Verneuil-sur-Avre, dont l’aqueduc alimente en eau potable une partie de la ville de Paris.

En effet, à la fin des années 1880, la ville de Paris décrète de capter des eaux de cinq sources, situées à proximité de Verneuil-sur-Avre, pour alimenter la capitale en eau potable. Construit entre 1891 et 1893, l’aqueduc de l’Avre achemine ainsi, depuis plus d’un siècle, l’eau vers Paris.

Tous les villages de la vallée de l’Avre connurent une grande prospérité au début de l’ère industrielle : moulins à papier, à tan, à farine, filatures, forges, tuileries utilisaient la force des eaux de l’Avre. La guerre de 1870 et le captage des eaux de l’Avre réduiront considérablement ces activités.

Partez à la découverte de ce patrimoine des siècles passés dans Eure où châteaux, manoirs, églises et aqueduc ponctuent votre parcours touristique. en auto, moto, camping-car, en autocar, à vélo... Cette route touristique aux confins des départements de l'Eure, de l'Eure-et-Loir et des Yvelines partira de Marcilly-sur-Eure (0 km). Vers 1137, Guillaume de Marcilly et son père Foulques fondent l'abbaye cistercienne du Breuil-Benoît sous le patronage de Notre-Dame et de Saint Jean-Baptiste.

Commencer votre visite par l'abbaye du Breuil-Benoît, elle est aujourd'hui la seule église cistercienne conservée en Normandie.puis l'église Saint-Pierre des XVIIe et XVIIIe siècles, en crépi, les contreforts de la tour du clocher sont plus anciens. Avoir : Le château du Breuil-Benoît, le château de Brazais, le château de la Mésangère et l'ancien moulin.

Prendre la D143 en direction de Saint-Georges-Motel (4,1 km). Une fois arrivé, prendre à gauche la rue de l'église Saint Georges du XIe siècle et son parc. Le 13 mars 1590 Henri IV passa une courte nuit au château avant la décisive bataille d'Ivry.

Continuer pour reprendre la D161 en direction de Dreux. Juste avant de franchir l’Avre, prendre à droite la D50. Au calvaire, tourner à gauche et continuer jusqu’à l’église de Muzy (8,1 km). A la limite de la vallée de l’Avre et de l’Eure, Muzy, marque la frontière entre la Normandie et le Royaume France.

Revenir vers le pont et juste avant, prendre à gauche la D564. Au carrefour, prendre la D50 à gauche. Traversez le lieu-dit de l’Estrée ou se trouvait l'Abbaye Notre Dame de l’Estrée en 1144.  : d'anciens bâtiments conventuels sont encore visible : Chapelle, moulin, manoir, jardin clos de 3500 m² et deux tours de défense. Propriété privé ne se visitant pas.

Continuez sur la D50 jusqu’à Mesnil-sur-l’Estrée (14,3 km) via la D50. Vous passez à coté de l’entreprise Firmin Didot. Imprimerie Firmin Didot du XIXe siècle. Les Didots s’illustrent à Paris sous Louis XIV, qui leur accorde le privilège royal. Ils furent les imprimeurs des rois, des révolutionnaires et des empereurs.

Ce hameau de Mesnil-sur-l’Estrée était fort connu autrefois car il était le siège d’une abbaye bâtie en 1144 en bordure d’une ancienne voie romaine (via strada lapide), voie qui a donné le nom français de l’Estrée. Prenez ensuite la première à droite, rue de la Côte Noire. Puis poursuivez tout droit jusqu’au croisement avec la D76 que vous prendrez sur la gauche. Au rond-point, prenez la 2nde sortie sur la D562.

Après le château d’eau, sur la droite, admirez l’église Sainte Madeleine du XIXe siècle, Elle bénéficie en outre du label "Patrimoine du XXe siècle" : construction rectangulaire de style ogival. Si l’extérieur paraît très simple, avec un petit clocher carré surmonté d’une flèche, l’intérieur est très décoré.

D’autres bâtiments méritent votre attention, tels que la caserne, la chapelle en ruine, les châteaux du Mesnil-Haut et du Mesnil-Bas, l’école privée Marie-Immaculée, les anciennes écuries, le Moulin d’Auger… Au bout de la rue, prenez à droite la D50 et continuez jusqu’à Saint-Germain-sur-Avre (17 km).

 Le Donjon de Bouillon-Vieville du XXe siècle est visible de la route sur votre gauche, après le hameau Monthuley : construction contemporaine imitant un donjon médiéval du XIIe siècle. La façade méridionale présente un panorama des différents types d’ouvertures utilisées au Moyen-âge, du style roman au gothique primaire. Lancettes, meneaux, bretèches, mâchicoulis, archères, gargouilles et pont-levis.

Entrez dans le bourg à droite, pour aller jusqu’à l’église Saint-Germain d'Auxerre du XVe siècle : nef flanquée au nord d’une chapelle supportant un clocher en charpente et un chœur rectangulaire. Voûte de bois en berceau brisé dont les sablières et les poinçons ont des moulurations du XVIe siècle. 

Revenez en arrière et prenez à droite la D50, vous passez alors sur le pont de la République d’où vous apercevez : sur votre gauche, le moulin banal du XIIe : appelé aussi moulin du merle blanc. Sur votre gauche, un lavoir public du 1883. 

Après le pont prenez à droite jusqu’à Saint-Rémy-sur-Avre (20,3 km). Traversez la ville en restant sur la D152. Au 1er rond-point, prenez à gauche, rue de verdun puis la première à gauche pour accéder à l’église Saint Rémy des XVe et XVIe siècle. L'aqueduc de l'Avre traverse également Saint-Rémy-sur-Avre au sud de la commune.

Reprenez la rue de Verdun, et continuez jusqu’au bout. Tournez alors à gauche pour traverser la RN12 en face, vers la D313.2, en direction de Saint-Lubin-des-Joncherets (24,7 km). Prenez à droite la rue de la peluche, puis à gauche la D313-7. Continuez tout droit. Prenez la 1ère à droite (rue de l’église) pour voir l’église et le château.

L'église Saint Lubin des  XIIe - XVIe siècle est une église où se décèlent bien des influences venues de la Normandie voisine. C'est un long vaisseau sans transept constitué par une nef bordée de bas-côtés et terminée par un chœur à cinq pans qu'entoure un étroit déambulatoire.

De l'édifice primitif, sans doute très éprouvé par la guerre de Cent Ans, il ne reste que les travées occidentales de la nef, massives et sombres, qui échappèrent à la reconstruction entreprise au début du XVIème siècle. 

Quand au Château du XVIIe siècle est une ancienne demeure seigneuriale dont la construction est probablement due à Louis de Pontbréant, écuyer, seigneur de Mesnil sur l’Estrée et de St Lubin. La composition principale du jardin, structurée par les canaux attribués à Le Nôtre, date du XVIIe siècle. Visite libre des extérieurs en été sauf dimanches et fêtes.

On y accède par une belle allée qui aboutit à la cour d'honneur. Le corps principal est flanqué de deux pavillons. À l'intérieur, on peut remarquer le grand escalier fait de large dalles de pierre style Louis XVI.

Au bout de la rue, prenez à droite pour franchir l’Avre et entrez dans Nonancourt, ancienne cité du Moyen Age (26,5 km). Pendant 300 ans, Nonancourt, parcourue par l’Avre, a été la frontière de la Normandie, entre la France et l’Angleterre. Au rond point, prenez à gauche la Grande Rue. Lorsque vous apercevez l’office de tourisme dans une ancienne maison à pan de bois, tournez à gauche vers la place Aristide Briand et son église.

 Nonancourt fut fortifiée peu avant Verneuil d'Avre et d'Iton par Henri 1er Beauclerc, vers 1112. Il y a 700 ans, une puissante forteresse flanquée de 14 tours, s'élevait ici. De l’autre côté de l’Avre, les Français avaient bâti leur propre fort à St Rémy pour surveiller les Ducs de Normandie. Aujourd’hui subsistent des vestiges de tours rondes et de remparts que l’on peut longer grâce aux circuits de découverte.

A voir : la Maison Mouret du XVe siècle  : construction bourgeoise en pans de bois dont les tuileaux de hourdis présentent un décor raffiné. Au détour de votre balade, découvrez l’église Saint-Martin et ses vitraux. Les maisons normandes à colombage, les restes de remparts du XIIe siècle et de nombreuses balades au fil de l'eau font le patrimoine de Nonancourt. Au 19e siècle, cette ville était considérée comme "centre textile" avec filatures de laine et de coton.

Prenez à droite la rue de l’Hotel Dieu, passez 2 ponts et continuez sur la D11. Après le 3ème pont, prendre à droite la D313.13 en direction de Dampierre-sur-Avre. Avant de prendre la direction de Islou pour longer l’Avre, faites un aller et retour jusqu’à l’église de Dampierre-sur-Avre (30,9 km).

L'église Saint Pierre des XIe et XIIIe siècles est très vaste et composée de deux parties d’âges différents : la nef, d’époque romane, est en moellons de silex, les contreforts, en grison et le chœur du XVIe siècle, taillé dans un calcaire tendre. Le porche, fait de bois et de maçonnerie, du XVIIIe et d’un modèle assez rare chez nous.

Entrez dans Islou et prendre la direction de Sotteville à gauche après le premier pont. Poursuivre en direction des Brûlés. Traversez le hameau et continuez sur la droite en direction d’Acon (37,2 km). A la fourche, descendez à droite vers l’Avre pour y admirer un lavoir du pont des planches de 1901, l'église Saint Denis d’Acon du XVIe et une nécropole dolmenique des près d’Acon.

Pendant la guerre de Cent Ans, la topographie d’Acon et l'Avre-frontière en ont fait un emplacement stratégique. Le château du "Puits de la Motte" y a été construit au Plessis, ouvrage défensif et observatoire du Royaume de France. Quant aux armées anglo-normandes, elles s'installaient à Godeneval pour pénétrer dans le Thymerais par le "chemin creux" et la vallée de la Meuvette.

Faites demi-tour. En haut de la côte, prenez à droite en direction de Breux-sur-Avre (40 km). Après le pont, prenez à gauche. L'église Saint Germain - de 1514. Elle se compose d’une longue nef et d’un étroit chœur de plan carré. La façade et la partie antérieure de la nef ne datent que de la seconde moitié du XVIe siècle. 

Continuer vers Tillières-sur-Avre (42,4 km) à droite. Au hameau du Haut Brigaud, prenez deux fois à gauche. Ancienne place forte, englobée dans la région normande en 911, Tillières-sur-Avre servait de défense à la ligne de l’Avre, Dès le XIe siècle, Tillières-sur-Avre assoit son rôle stratégique en devenant une place forte qui protégera la frontière sud entre le Duché de Normandie et le Royaume de France.

La ville fut l’objet de nombreux conflits entre la France et l’Angleterre et devint française sous Philippe Auguste en 1202. Certains vestiges de cette époque sont encore visibles à Tillières : la place d’armes du château féodal au grand Parterre avec un très beau panorama, la porte de la rue du Fort qui donnait accès à ce château.

Après l’église, prenez deux fois à gauche puis à droite direction Bérou-la-Mulotière (44,4 km) via la D102. Admirer l'eglise Saint Sulpice du XVIe siècle, elle fut construite sur ordre de Diane de Poitiers. Large nef se terminant par une abside à cinq pans. Belle pierre de calcaire tendre avec un soubassement en grés. Façade ouest, au dessus du portail, un écusson montre à gauche un léopard et à droite une demi fleur de lys.

Prendre tout droit vers Montigny-sur-Avre (48,2 km). En bordure de l'Avre, le château de Montigny-sur-Avre dépose ses teintes chamarrées sur l'eau. Son élégance à la française, l'harmonie de ses lignes et sa toiture à la Mansart lui valent un classement au titre des monuments historiques. 

Edifié au XVIIIe siècle par Hugues de Montmorency-Laval, ce château profite de la beauté des lieux. Le chêne jouxtant le château de Montigny a reçu le label Arbre Remarquable de France

Visiter l'église Saint Martin des XIIe et XVe siècles. Une seule nef coupée par un transept. Clocher à base octogonale surmonté d’une flèche haute. Vitraux du XVIe et XIXe siècles. 

Prendre la direction de Rueil-la-Gadelière (52,7 km) par la D316. Après le hameau de la Ferventerie, vous longez l’Avre. Sur votre gauche, vous apercevez à travers la végétation, le château de Montuel des XIVe et XVIe siècles. Le vieux château a remplacé une demeure fortifiée du XIe siècle. Chapelle gothique du XVIe siècle. Le château construit en 1837 dans le style Renaissance a été démoli pour cause de vétusté.

Sur votre droite, de petites constructions révèlent la présence d’un aqueduc. l'aqueduc de l’Avre du XIXe siècle : un ouvrage de 102 kilomètres destiné à acheminer l’eau vers la capitale (réservoir de Saint Cloud). C’est Eugène Poubelle, Préfet de Paris, qui le fit construire en 1893. Le point de captage est situé aux sources de la vigne à Rueil-la-Gadelière.

Pour cette étape à Rueil-la-Gadelière, visiter l'église Saint-Denis des XIe et XVIe siècle : contreforts plats et fenêtres entourées de moellons de grison. Abside à cinq pans, chaînée par des blocs de grès en gros appareil. Clocher à flèche pyramidale sur base octogonale, couvert d’ardoises. Vitraux du XIXe siècle. 

Autrefois, se trouvaient des fossés comblés par les débris d'une tour à pont-levis qui contrôlait l'entrée d'une place. Il reste des vestiges de la pile où s'appuyait le pont-levis. De très puissants contreforts consolident la maison forte. Son donjon ne comprenait, à sa création, qu'une seule meurtrière. Les baies furent percées ultérieurement, vers 1870, pour les besoins de l'habitation.

Après le cimetière, tournez à droite sur la D839, en direction de Verneuil-sur-Avre (57,7 km). Tournez à droite en direction de Saint-Martin où se trouvait un château fortifié pour la surveillance de la route de Rouen à Tours. La Maladrerie : l’origine de ce hameau remonte au XIIe siècle. La chapelle remaniée à plusieurs reprises est utilisée comme bâtiment agricole.

Gardez votre gauche pour rejoindre Verneuil-sur-Avre. Traversez la RN12 puis passez devant le lavoir puis le parc Faugère. Ancienne citée médiévale fondée en 1120 par Henri 1er de Beauclerc, roi d’Angleterre et duc de Normandie. Verneuil complète la ligne défensive du Duché avec les places de Nonancourt et de Tillières. De nombreux vestiges et monuments témoignent de cette époque.

Prenez à droite puis, au rond point, à gauche, la rue de la Madeleine. Prenez ensuite la 2nde à droite puis faites le tour de l’église avant de vous garer sur la place de la Madeleine.

Retour vers Marcilly-sur-Eure (92,6 km).Copyright © 2017 - Tous droits réservés "Routes touristiques"  Les Bons plans de Route Touristique en France                                                            



20/03/2021